CIRCUIT
Centre d’art contemporain
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Stéphane DAFFLON, Silent Gliss

Stéphane DAFFLON

Inauguration du nouvel espace circuit le 15 octobre 2005 avec l'exposition Silent Gliss de Stéphane Dafflon

16.10.2005 - 12.11.2005

« (…) Ce faisant, Stéphane Dafflon ne compose pas tant avec l’architecture du lieu, qu’il ne cherche, bien plutôt, à en annuler les effets, renouant ainsi avec l’esprit des installations site-specific originelle – un rapport qui est celui de la tension, de la confrontation, et non de la composition, à la différence du devenir général de cette pratique comme mise en valeur touristique du patrimoine. Ainsi, à la Synagogue de Delme, avec Silent Gliss (un titre renvoyant au fournisseur éponyme du matériau employé pour l’exposition – un fabricant de stoes verticaux) l’installation se démarque ostensiblement du travail in situ entendu comme mise en valeur de l’esprit du lieu, genius loci, pour effectuer une intrusion en définitive assez incompatible avec la version antérieure, pour filer la métaphore informatique. Les bandes de plexiglas coloré forment comme un store-rideau tombant dans l’espace d’une manière comparable à celle avec laquelle la toile de Buren envahissait le puits central du musée Guggenheim (Sixth Guggenheim International Exhibition, New-York, 1971). Evocation, comme le suggère son titre, d’un écoulement fluide, optimal, Silent Gliss perturbe l’ordonnancement architectural rigoureux du bâtiment en introduisant en son sein l’arbitraire (la disposition du rideau par rapport au plan) et l’aléatoire (la séquence de couleurs des lattes en pexiglas). En instaurant un partage de l’espace du rez-de-chaussée selon une courbe, le dispositif remplit ses fonctions naturelles de store (masquer à la vue et moduler la lumière), et implique du coup un certain cinétisme, en ce sens que l’appréhension globale de l’œuvre est compliquée par une mise en espace qui, dénuée de tout point de vue privilégié, contraint le spectateur au déplacement ; le rapport objet plastique – regardeur cesse d’être constant, et l’instabilité de la représentation engendrée par ce déplacement du spectateur efface la frontière entre l’espace de l’œuvre et celui du spectateur. (…) »

In Abstraction soft-edge, Vincent PĂ©coil, 2003

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